Le parcours périlleux et hilarant d’un Africain au Luxembourg
Dans sa première lettre Le chef d’orchestre à la baguette de bambou (parue en 2007 chez ultimomondo), adressée à « Monsieur le Président du Luxembourg », l’Africain Mwayé décrit son impressionnant périple pour devenir un authentique Luxembourgeois.Dix ans plus tard, dans sa seconde lettre Comment blanchir les bêtes noires sans les faire rougir, envoyée cette fois-ci à « Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères », Mwayé revient sur ses multiples efforts d’intégration et ses aventures cocasses et loufoques dans le microcosme luxembourgeois. Randonnées cyclistes avec le Ministre, performances d’oraisons funèbres, boulot dans un centre de tri pour dons destinés aux réfugiés, descentes oniriques dans la labyrinthe gastronomique grand-ducal, expériences de bénévole au Théâtre Continental du Luxembourg et au Musée d’Art Moderne, démêlées continues avec la police, rencontres avec plein d’archétypes de la société autochtone – voilà quelques étapes du grand voyage initiatique de Mwayé qui poursuit avec un entêtement remarquable son projet de citoyenneté luxembourgeoise.